Nouveau départ

Je sais j’ai du retard ! Pour cause : déménagement !

Mon choix s’est porté sur Montpellier, je ne regrette pas.
Je suis arrivée le 14 au soir, c’est donc tout frais. Petite pub pour la SNCF (ce n’est pas ironique) 22e mon billet Paris-Montpellier ! Le Havre-Paris revenait plus cher (!) j’ai donc combiné avec un Flixbus à moins de 10e. J’ai pu apprécier la gare de Lyon à Paris, que je n’avais jamais vu. Très belle.

Pendant mon voyage, surtout celui en train, j’avais envie qu’il ne s’arrête jamais. J’avais la sensation d’être dans un espace temps entre mon passé et mon futur. (Vous me direz que c’est ce qu’on appelle le présent ! ) Mais la c’était vraiment entre les deux, comme un pont. Il est parfois plus agréable d’être sur ce pont, s’éloigner de plus en plus de ce qu’on laisse derrière nous, sûr de ne plus en vouloir, et d’avancer vers quelque chose de meilleur mais dont on ignore tout. C’est le pont des possibles. C’est très apaisant et excitant à la fois.
Même petite je me rappelle que ça me faisait ça. Avec mes parents nous allions du Havre à la Costa Brava en voiture. Je n’avais jamais hâte d’arriver (même si une fois arrivée j’adorais ça !) Écouter de la musique et regarder la route. (C’était pratiquement tout le temps le CD de Manu Chao qui tournait en boucle ! ) Bon, je divague.
J’aurais voulu rester dans ce train mille ans. De beaux paysages qui défilent et un voisin de voyage gentil (qui m’a laissé le côté fenêtre). Rien était a ajouté. Un cocon de bonheur.
Mais voilà, rien ne dure ! Le train arrivé à destination, j’ai pris mes bagages et hop ! Dès la sortie de la gare, Montpellier m’a plu. J’en ai eus des papillons dans le ventre. Un mélange entre l’Italie et l’Espagne, ça sentait le sud.
La fille qui me loue la chambre est très gentille, correcte et souriante, l’appartement super propre et à mon goût, un lit énorme et confortable… bref, incroyable. La cerise sur le gâteau qui m’a fait beaucoup sourire, en éteignant la lumière pour aller me coucher : des étoiles lumineuses collées au plafond ! J’ai dormi avec un grand sourire. Ça n’était pas arrivé depuis bien longtemps.
Ça n’a pas été simple de sortir de mon lit le lendemain, il fallait affronter la vrai vie. Par où commencer ? Douche, café, recherche d’emploi. Pas très séduisant vu comme ça. Je me suis baladée dans le centre ville pour zieuté les boutiques ou autre dans lesquelles je pourrais envisager travailler (et être prise). À ma grande surprise on me demande une lettre de motivation. Ce n’était pas comme ça en Espagne. Et puis moi qui n’ai aucune patience, ça m’embête ! Je n’ai aucune feuille blanche A4 pour écrire ces satanés (ça vient du mot Satan?!) lettres. Je me suis dis que ce serait rigolo de les écrire sur du papier aquarelle et de les rédiger à l’encre de chine mais le but est de trouver du travail, je rigolerais plus tard. Ma colloque temporaire, sur le point de déménager toutes ses affaires, m’a dépanné de deux feuilles pour les deux lettres que je voulais remettre avant dimanche. C’était drôle, pas le droit à l’erreur ! J’avais l’impression d’écrire la Bible hahahaha. D’ailleurs, merci à mes études d’arts appliqués, je sais écrire droit sans tracer de ligne !
Reste plus qu’à croiser les doigts et continuer les recherches.
Nous sommes samedi soir, je suis en pyjama, heureuse et fatiguée, avec le luxe de me retrouver seule dans un nouveau chez moi. Hâte de courir demain matin dans le parc immeeeeense juste en face de la maison !
Je reste bien sûr disponible pour des projets de dessins, illustration ou graphisme. Je voyage sans feuille A4 mais pas sans ma peinture !
À bientôt !

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