
En résidence d’artiste à la Kooperative K, à Hagen en Allemagne, en automne 2019, je partage l’espace avec un artiste qui développait une série de grands formats avec comme outil : un pochoir. Ça m’a énormément inspirée et je m’y suis essayée. Je ne suis pas sûre de l’ordre chronologique de l’avancée de mes créations mais il me semble que le petit format ci-contre (encre de chine, 15×15 cm) fût le premier jet. Je préparais plusieurs pochoirs de sapin et ensuite je venais les agencer, les combiner de manière différentes sur mes papiers. Je changeais les protagonistes, les couleurs, la composition. J’ai adoré cette méthode. Ça donne envie d’en faire encore et encore, d’essayer plein de combinaisons, de changer les outils et les supports. Ce que j’aime beaucoup avec l’utilisation du pochoir, c’est qu’on ne voit ce que l’on fait qu’une fois le pochoir retiré. On découvre alors l’espace crée par ce jeux de vides et de pleins, ce qui stimule l’imagination. S’y ajoute le charme des bavures, des imperfections, des « erreurs ».

Grands formats
J’avais la chance d’avoir pleins de beaux papiers texturés à ma disposition (75×40 cm). Pour le pochoir j’ai utilisé une grande feuille satinée qui n’allait pas boire la peinture et donc me durer plus longtemps. Le grammage du papier est bien sûr à prendre en compte. Je fixais le pochoir avec du ruban adhésif repositionnable pour plus de stabilité mais aussi pour créer un cadre. J’ai utilisé de l’encre bleue aux pigments intenses, une éponge, un pinceau fin et de la peinture « fluo » pour les poissons. Ces tons colorés associés à la composition donne un fort côté graphique à ce visuel et beaucoup d’impact.









Au delà du papier
Quand je vous dis que ça donne envie de changer de support ! J’ai utilisé ce podium pour y placer mes cartes de visites lors de l’exposition collective organisée par l’association. J’ai même peins quelques poissons sur le sol, sur certaines marches de l’escalier de l’entrée. Puis je me suis forcée à me calmer !

Revenons à nos sapins

L’hiver approchait et Noël avec. J’ai profité de ma crise pochoir (haha) pour enchaîner sur des cartes de Noël. Des cartes peintes à la main donc, toutes uniques, aux choix colorés multiples. On dirait des bonbons !







Pour petits et grands, les pochoirs offrent beaucoup de créativité, pensez-y !