Mad

Madrid, Madrid … « Je ne sais pas pourquoi, il faut que j’aille à Madrid ». Encore un de ces trucs qui m’est passé par la tête !

Cela faisait plusieurs mois que j’étais habitée par la conviction que ma place était à Madrid. Pas pour toujours attention, mais que je devais être à Madrid, pour un temps, et ce, à partir du mois de janvier. Pour le moment tout se passe à merveilles. Bien qu’il me tarde de trouver du travail.

Je suis arrivée avec « los reyes », les rois mages. Le 5 janvier. En sortant du métro, je tombe sur le premier char du défilé « Teatro Real ». Ça m’a donné un grand sourire. C’était comme un signe venant de l’extérieur qui me disait « c’est ici et maintenant que ça commence ». Une sorte de « bienvenue pour ta nouvelle vie ».

Cabalgata, Madrid. 2023.

Le courant avec mes nouveaux locataires passent très vite (ah les espagnols ❤ ). Je suis surprise de me remettre à parler couramment espagnol en un claquement de doigt. Nous avons des conversations intéressantes et variées et l’on me fait découvrir les bars typiques, je goûte mon premier « yayo » un vermouth avec du gin et de la gaseosa. Cette colloque, je l’ai trouvé sur Airbnb, de par les photos j’ai tout de suite senti une bonne ambiance et en même temps, une sorte de sérénité. Je ne me suis pas trompée. Je vous montre quelques photos de ma chambre, que je trouve très belle et inspirante.

Ma chambre, après-midi, janvier 2023, Chamberí, Madrid.
Ma chambre, matin, janvier 2023, Chamberí, Madrid.

Je ne me suis jamais sentie chez moi dans une ville aussi rapidement qu’ici. S’en est même déroutant. Une sensation d’intemporalité. Je n’ai pas l’impression d’être « nouvelle », n’y l’impression d’avoir toujours été ici. Un peu comme dans un rêve où l’on marche dans un décor que l’on a jamais vu mais sans que cela n’influe sur la continuité normal, banal, du rêve. D’ailleurs c’est un peu l’effet que donnent les gens d’ici. Étant accueillants, accessibles, souriants et tranquilles, ils ne créent pas de frontières. On parle à un inconnu sans la sensation que cette personne le soit. De plus, ça colle parfaitement avec ma personnalité.

Il me tarde de trouver du travail pour avoir l’esprit tranquille et pouvoir vraiment « poser valises ». Je fais de grandes, grandes balades qui me font du bien, évacues les petites angoisses et de plus, me font découvrir la ville. Durant ces balades, j’aime à photographier l’architecture et sa relation avec le ciel. Voici en image :

Ici, des photos plus « personnelles », plus touristiques dirons-nous.

Manolo Quejido, musée Reina Sofía.
Elena Blasco, galerie Espacio mínimo.

Je vais terminer cet article en dessin. Je vous dis à très vite, avec j’espère de bonnes nouvelles et/ou des aventures folles.

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